Transformation d'un chalet dans les Alpes
Transformation d'un restaurant en un chalet résidentiel à l'Alpe d'Huez
Projet 3D - maison Chambéry
Voici une partie des vues 3D et des matériaux présentés
Zen Seventies
Rénovation totale, aménagement et décoration d’un appartement de 200 m² à Chambéry
Une architecture brute, parfaitement intégrée au cœur d’un parc tranquille, une terrasse généreuse surplombant la ville, la chaîne de Belledonne qui émerge à l’horizon, les nouveaux acquéreurs sont séduits. Mais la configuration de l’appartement n’est pas au rendez-vous et encore moins la décoration! Les propriétaires vont confier à l’agence Winterior leur projet de transformation totale des lieux.
Les circulations sont entièrement repensées
Sylvie Perrier décloisonne, redistribue, libère les volumes. L’appartement respire mais l’intimité et les espaces privés sont préservés. Dans l’entrée, un voile placé entre les deux verres qui coulissent, laisse passer la lumière mais protège des regards. Les enfants, à l’extrémité du logement, les parents à l’autre, ils se retrouvent au salon, au cœur de l’appartement, un salon qui s’inscrit dans un cercle généreux et qui rompt avec la forme structurée de cet espace. Une cloison courbe en pierre lui fait écho et conduit à l’espace salle à manger, cuisine.
Du calme et du rythme
La sensibilité du propriétaire flirte avec les années 70. Celle de son épouse sur l’inspiration asiatique, l’intemporel, les matières douces… L’objectif de Winterior a été de mêler les deux sensibilités, de les imbriquer sans les choquer en orchestrant un agencement sur mesure à des pièces de mobilier d’exception, héritage ou coup de foudre des propriétaires.
En témoigne cette spectaculaire suspension des années 70, en métal et verre soufflé en forme de maillons de chaîne, véritable bijou de la lustrerie de cette époque, qui trouvera place dans le vestibule aérien. Le canapé DS600 chez De Sede, la bubble chair de Eero Aarnio (Adelta), la vitrine Lotus de Karim Rachid (Tonelli) cohabitent avec la vague de pierre qui ondule, la poétique poignée de porte « branch » chez Philip Watts ou encore la « dentelle » de grès cérame « Déchirer » de Patricia Urquiola (Mutina)… Les rideaux en laine ajourée, le tapis rond « Plush » de Toulemende Bochart jouent la carte du confort extrême, les longs poils de ce dernier rappelant la fin des 30 glorieuses.
Dans la chambre parentale, le sycomore, bois blond intemporel, est omniprésent. Ses lames verticales côtoient avec douceur le revêtement à effet dain « Antelope » de chez Arte. La tête de lit ronde et généreuse, dans des coloris plus profonds, s’apparente à une porte de lune aux accents asiatiques.
En s’appropriant les sensibilités des nouveaux résidents, en les intégrant à l’architecture du bâtiment, Sylvie Perrier installe un rythme intemporel, chic et élégant.
Vous pourriez être aussi intéressés par :
Rénovation villa Chambéry
Rénovation d'une villa des années 50 à Chambéry
En général, Sylvie Perrier aime qu'il y ait une cohérence entre le lieu, l'époque de la construction, l'histoire des propriétaires et le parti pris choisi en matière de décoration.
Sur les hauteurs de Chambéry, contemplant la chaine de Belledonne depuis plus de 60 ans, cette maison avait perdu de son caractère initial. C'est l'âme des lieux que l'architecte a voulu faire renaître et, par chance, les nouveaux propriétaires ont bien voulu la suivre sur ce terrain de jeu.
C'est donc un intérieur aux accents "sixties" qui s'offre aux regards lorsque l'on pénètre dans la maison : Des boiseries en noyer, du grès cérame façon terrazzo, des imprimés vintage, un grand miroir biseauté..., le tout s'associe à des couleurs totalement osées, pour une ambiance qui fait le pont entre les époques tout en ancrant la villa dans la modernité.
Le parfait équilibre entre passé et présent
Pour répondre aux envies des jeunes propriétaires et afin de créer de nouvelles perspectives, les espaces ont été décloisonnés entre l'entrée, le salon, la salle à manger et la cuisine.
On y retrouve des éléments forts, répondant aux lignes extérieures, comme cette cheminée centrale, double face, à la forme biaisée empruntée au mur porteur de la terrasse. Elle fait office de diviseur d'espace. Le mange-debout de la cuisine fait écho à la niche à bois, en reprenant le même angle biaisé mais cette fois-ci inversé.
Une large place est laissée au bois massif ou plaqué. Avec ses teintes sombres et profondes, le noyer s'est imposé en référence aux fenêtres existantes et à cette même période. Grâce à ses lames verticales, la courbe s'invite, afin de faciliter la circulation tout en renforçant cet esprit de l'époque.
Le sol fétiche des années fifties, le terrazzo, est également mis à l'honneur avec les grandes dalles de grès cérame aux nuances de gris et brun ( https://www.inalco.es/en/serie/iseo/ ).
Les canapés Togo, du designer Michel Ducaroy, édition Ligne Roset, dans une couleur de velours jaune, donnent le ton et résonnent avec le jeu de couleurs vitaminés sur les murs et les rideaux.
Avec cette réhabilitation, Sylvie Perrier parvient à réaliser le parfait équilibre entre passé et présent, en déclinant un intérieur où la modernité vient puiser dans une ambiance vintage, chaleureuse et inventive et où la couleur, véritable outil qui créé l'espace, vient narrer une histoire, l'histoire du lieu.